2 février 2008
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Le musée d'art contemporain ferme ses portes, les images y sont froissées, comme les draps blancs du lit dérangé. Monotone et froid, le temps défile derrière les baies vitrées comme des gouttes de pluie qui dégoulinent contre une vitre embuée. L'angoisse s'échappe des murs de béton gris clair. Le réveil n'est pas brutal. Les photographies s'entassent dans des boîtes en carton, mélangées aux lettres, celles qui ont eu des réponses comme celles qui n'en auront jamais. L'angoisse est toujours là mais tente de se faire oublier en enfouissant sa tête sous les draps et en se fondant dans les motifs du papier peint. Les ombres s'étirent le long des murs du couloir et s'entremêlent aux corps.
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