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7 novembre 2007

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Les fous ne sont pas sortis ce soir, et sont encore moins présent dans le bus. La nuit est tombée depuis maintenant quelques heures, nous errons dans les rues en direction du bar, le chat est coincé dans l'arbre, il l'aide à en redescendre et il se fait griffer, le chat était bien monté, il serait redescendu tout seul de toute façon. La voiture freine et s'arrête dans la rue sombre. La bouteille glisse et se fracasse contre les pavés, aussi gelés que nos mains. Pas pressés, ils ne sont pas encore perdus, ni même égarés. Entrée par la porte, coup d'oeil rapide et circulaire, vous lisez ce livre, avouez que ce n'était pas juste pour tenir quelque chose entre vos doigts tendus mais également pour la mise en scène. Mon regard vous déshabille, d'ailleurs vous portez des sous-vêtements noirs, j'aurais du m'en douter. Votre regard n'arrive décidément pas à capturer le mien, je suis sure que cela vous perturbe, vous ne vous y attendiez peut-être pas ? Vous ne buvez rien d'autre ? Je ne prendrai pas d'absinthe, non pas ce soir, les cigarettes suffiront. S'il en reste assez. Porte qui s'ouvre et se referme, tous les autres jouent leur pièce à l'extérieur. Devant le théâtre qui a pourtant fermé ses portes, à l'heure qu'il est. Non, c'est un ami. Juste un ami. Il boit beaucoup, mais c'est parce qu'il ne fume pas. Nous sortons. Rues froides, salle des pas perdus, cette fois ils le sont un peu puisque les cigarettes ne sont pas au rendez-vous, forcément, "il est minuit passé vous comprenez bien que nous ne pouvons pas en vendre toute la nuit". Les trains sont à l'arrêt, le son de nos pas qui claquent sur le sol fait trembler votre corps. Une porte s'ouvre à nouveau, surtout ne pas faire de bruit, ce château n'est pas le mien, la débauche n'y règne donc pas en principale maîtresse, nous nous endormons et je rêve de vous.

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