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22 novembre 2007

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Alors les initiales ont changé, vous voyez bien, avec elles et dans un murmure vous prononcez un doux et charmant "mords-moi". Au milieu de vos draps rouges qui accueillent vos frisons et mes tremblements, lacérez donc ma peau, de vos dents ou de vos baisers, comme il vous plaira, mes réactions ne seront jamais trop excessives. Tellement si femme quand elle mord, et tellement si sensuelle quand elle dépose des baisers sur un front ou au creux d'un cou. La lumière est éteinte, mais finalement quelle importance, les sensations auraient sans doute également été démultipliées avec la lampe allumée, et si mes yeux se ferment, vous savez bien quelle en est la raison. Vos mots se perdent dans vos gestes, si bien que je ne perçois pas le nom de votre parfum, tant pis, pour moi il portera dorénavant votre nom et vous sera exclusivement rattaché. Entre la froideur des draps et la chaleur de votre peau, et entre vos bras brûlants, j'ai surpris mon coeur à accélérer ses battements pour rejoindre la vitesse de ceux du vôtre. J'aimerais presque vous supplier de laisser ici la trace d'une morsure, enivrez-moi et bercez moi d'illusions.

Mais vous savez bien que je ne lance pas encore d'avions en papier du haut de mon toit.

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Commentaires
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A disparaître dans ta nuit et à attendre, je veux bien te raconter cette histoire que tu veux entendre, avec ma voix, mes dessins, mes mots, mes mains et mon corps, avec tout ce que je n'ai pas.<br /> Jusqu'à brûler mes lèvres de la délectation et du sentiment. Retrouvailles dans les regards et l'invention dans l'imagination de tes yeux. Sentiments qui nous ressemblent.<br /> <br /> Tu penses à quoi, à ta voix sur le fil quand je cherche ta voix, à toi qui t'enfuyais quand j'allais te connaître, à tout ce que tu sais de moi et à ce que tu crois, à ce que je connais de toi sans te connaître.
S
A paraître dans la nuit, je préfèrerais que tu erres, m'attendes. Jusqu'à briller tes pupilles noirâtres d'encombres. Que tu délectes le doux accrochage des aiguilles, qui s'encombrent à moitié. La nuque, froissée jusqu'à l'arrière. Une main sur le sein, une main, posée au vide. Que tu m'attendes ou peut-être le temps. Et le bleu de tes yeux re-rencontre les poèmes, inventés dans les regards. Brillants, cachés, souriants,<br /> inavoués.<br /> A paraître dans la nuit, je me délecterai d'entendre, l'aiguille qui ne bouge pas, contre celle, qui ne s'arrête jamais.
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